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18/03/2008

Concert de Norah Jones

Norah Jones, un succès mystérieux qui commence à s’expliquer.
Jeff Christensen/AP

Stéphane Kœchlin (mercredi 4 juillet 2007)


«Elle a pris l’industrie par surprise. Elle semblait venir de nulle part, avec un style résolument ignorant des tendances pop du passé qui a déboussolé les radars de la plupart des observateurs.» Cette analyse du quotidien L’Indépendant, en 2004, traduit bien la perplexité qui a accompagné le premier disque de Norah Jones, Come Away With Me (2003). La jeune femme avait signé sur le prestigieux label jazz Blue Note, sans pour autant faire partie de la famille. Cette incertitude l’a exposée au feu de la critique. «C’est une musique de pâle magnolia pour bar à vins», a écrit le journaliste Andy Gill. Peu loquace, Norah évitait alors de se défendre devant la presse, conservant le mystère d’une musique douce, parfois sirupeuse, au succès inattendu. Les coups de boutoir des journalistes ont finalement permis de découvrir ce qu’elle dissimulait soigneusement : elle est la fille du grand sitariste Ravi Shankar. Une révélation que Norah a vécue avec amertume, craignant la rencontre avec les journalistes comme si elle redoutait d’éventer sa recette. Recette, il n’y en a peut-être jamais eu d’ailleurs, sinon une érudition assez roots, que l’on éclaire en approfondissant une œuvre moins lisse d’apparence. Les compositions du grand Hank Williams et de Tom Waits sous-tendaient un travail plus folk et country que jazz. Norah s’est depuis attachée à révéler ses vraies racines, en publiant ce disque purement country, The Little Willies. Elle a toujours essayé d’enrichir sa musique comme dans son troisième album, Not Too Late (2006), où le morceau Sinkin’Soon répand le son bluesy et New Orleans. Norah y chante que «le changement n’est pas facile». Mais cette jeune femme de 28 ans a le temps pour elle.

FAUT-IL Y ALLER ? Oui, car c’est sur scène que l’on a vraiment compris l’identité musicale de Norah Jones, et découvert un certain feu derrière une apparente fadeur. Et son nouveau disque marque une volonté de déranger sa tranquillité.

Olympia : 28, bd des Capucines (IXe)Dates : du 9 au 10 juillet à 20 heuresLocation : 08 92 68 33 68Places : 45 à 67 €

Visitez le Louvre

Le Louvre. Pour débuter le week-end en beauté, rien de tel qu’une balade culturelle, gratuite qui plus est, dans le plus beau musée du monde. Et oui, c’est l’occasion ou jamais de (re)voir le Louvre, le soir jusqu’à 22 heures. Pour les moins de 26 ans, l’entrée gratuite donne accès à tout le musée, l’auditorium... Pour 4,50 euros, on peut même participer à des ateliers (croquis dans les salles, dialogue avec des artistes contemporains…), ou à des visites guidées. Rappel : vous pouvez également vous procurer la Carte-Louvre à 15 euros par an, elle vous donne accès de manière illimitée toute l’année au musée. Rue de Rivoli, 1er. Rens. 01.40.20.52.63 ou www.louvre.fr6bfe8d58b5b413fd80961ea09f72a6f1.jpg

17:18 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris, visites, louvre, musée, rivoli

L'eurostar plus rapide!

L’Eurostar a réalisé un voyage inaugural avec une arrivée au nouveau terminal de Londres Saint Pancras qui remplacera la gare de Waterloo à partir du 14 novembre prochain. Fabrice Amedeo, journaliste au Figaro, était du voyage…

Toujours plus vite. Avec l’aménagement d’un tronçon à grande vitesse côté britannique, l’Eurostar desservira Londres en 2 heures 15. Les tarifs resteront inchangés : de 77 euros à 589 euros pour les tarifs les plus élevés.

Saint Pancras International, la nouvelle gare qui accueillera la ligne à grande vitesse a subi un grand lifting, avec l’avantage de desservir les villes du nord sans changement de gare. Avec un investissement total de 7,5 milliards d’euros, la rénovation de St Pancras témoigne de la volonté des Anglais de se relier à l’Europe de la grande vitesse.